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Les nouvelles technologies

Fotolia_25192269_XSLe marché français de la santé à domicile
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L’agence d’évaluation des technologies et modes d’intervention en santé (AETMIS) a publié fin 2004 un rapport sur les enjeux de l’organisation et de la prestation des services au Québec.

Le point de départ est le suivant : la plupart des pays industrialisés ont entrepris des réformes de leur système de santé en vue d’accroître le nombre et la gamme des services offerts à domicile. Au Québec, cette réforme est appelée virage ambulatoire. Les services traditionnels de soins à domicile sont notamment les suivants : prise en charge, soins infirmiers, soins personnels, soutien à domicile (ou aide aux tâches domestiques), ergothérapie et physiothérapie, consultation avec des travailleurs sociaux, conseils en alimentation et inhalothérapie. Des formes plus complexes de traitements cliniques à domicile commencent à voir le jour, telles que l’intraveinothérapie, le maintien artificiel des fonctions vitales et la ventilation assistée, la cancérothérapie et les soins palliatifs, demême que des services aux personnes atteintes du sida ou de la maladie d’Alzheimer

Globalement, les fonds alloués aux soins à domicile ont augmenté considérablement au cours des 10 dernières années. Les sommes affectées aux soins à domicile ne représentent malgré tout qu’une faible proportion du budget total de chaque province et territoire en matière de santé (69 $ par personne et 508 millions de dollars au totalau Qébec, 83 $).

Si plusieurs provinces et territoires soulignent dans leurs programmes respectifs que les soins spécialisés à domicile relèvent de leur compétence, aucune politique nationale officielle n’a été élaborée pour faire en sorte que l’usage des technologies de soins à domicile soit sécuritaire, efficient
et axé sur le patient.

Les problèmes les plus fréquemment rencontrés sont :

1- faible interface entre soins à domicile et soins à l’hôpital
2- responsabilité accrue des patients et de leur entourage, face à des technologies de plus en plus sophistiquées,
3- les risques liées au milieu de vie
4- l’absence de sonnées sur le rapport coût efficacité

La conclusion des auteurs du rapport, Pascale LEHOUX et Susan LAW, est que les problèmes actuels posés par l’organisation et la prestation des soins à domicile requièrent des mesures politiques immédiates.

Les technologies de pointe modifient la nature des systèmes de santé dans tous les pays industrialisés, et l’un des changements les plus importants qui en résultent est l’usage de matériel complexe au domicile du patient. L’utilisation d’un tel matériel nécessite souvent l’expertise clinique et technique de prestataires de soins de deuxième et de troisième ligne ainsi qu’une compréhension approfondie des besoins des patients qui reçoivent des soins à domicile – expertise que le personnel chargé des programmes de soins à domicile offerts par les CLSC a acquise auprès d’une clientèle particulière au cours des 20 dernières années au Québec. 

L’un des défis cruciaux des 10 prochaines années consistera donc à fusionner ces deux types d’expertise en vue de fournir des soins spécialisés à domicile qui demeureront satisfaisants pour les patients et leurs proches tout en étant efficaces d’un point de vue clinique et organisationnel. Dans cette optique, une coordination des services entre les professionnels de la santé et entre les organismes de soins est essentielle, tout comme le développement des compétences techniques et cliniques des prestataires de soins, des patients et des aidants naturels.
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DIFFUSION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Rapport CREDOC octobre 2005

La vague 2005 du baromètre de la diffusion des nouvelles technologies met en évidence que la concurrence entre les opérateurs de téléphonie fixe s'intensifie, tandis que le téléphone mobile continue de se diffuser, au détriment des abonnements filaires. 

D’autre part, plus de la moitié de la population de 12 ans et plus (55% exactement) dispose maintenant d’un ordinateur à domicile et 40% ont chez eux une connexion à Internet. Il faut dire que la diffusion de l'ADSL s'étend aux communes de moins de 2000 habitants, portant la part des connexions à haut débit à 75% chez les particuliers ayant accès à Internet. 

Dans l'univers professionnel, scolaire ou universitaire, le taux d'accès au micro-ordinateur et à Internet n'augmente pas. Ceci n’empêche pas que les usages de l'informatique se multiplient et se diversifient, à l'image du commerce électronique, qui concerne aujourd’hui environ 11 millions de personnes.

Il ne faut cependant négliger le risque de fossé numérique, notamment pour les personnes âgées.

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SOFRES - Internet : un outil d'information et d'accès aux services publics pour les seniors ?
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TIC et santé : quelle politique publique ?
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Etude Altivis – Juillet 2006
L’objectif de l’étude est d’identifier les besoins des personnes âgées vivant à leur domicile et d’imaginer les réponses par les nouvelles technologies qui leur permettraient d’améliorer leur qualité de vie.

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INSEE PREMIERE n°1139
Les services marchands en 2006 : les nouvelles technologies portent la croissance

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