Un lieu de rencontre entre acteurs de l'économie du vieillissement
L'Institut est né de la rencontre entre acteurs de divers horizons autour des questions posées à la société et à l'individu par le grand âge.
Le constat est largement partagé : la France, et plus généralement l'Europe, sontconfrontées à des défis sans précédent en termes de vieillissement.
A cet égard, 2006 marque un tournant sur le plan démographique : 200 000 personnes de plus qu'il y a deux ans, ont passé l'an dernier le cap des 60 ans. Chiffre moins connu : ledifférentiel est de près de 100 000 pour les personnes, nées en 1920, et ayant fêté leurs 85 ans en 2005.
Déjà près de 4% de la population française a plus de 80 ans (contre 2% en 1960). La prévisionest de 9% en 2040. De la même façon, plus de 900 000 personnes âgées sont déclaréesdépendantes fin 2005 en France ; elles devraient être 1,5 millions en 2040.
Il faut avant tout se réjouir de cette victoire de la vie. Pour autant, il faut également en mesurer les conséquences tant individuelles que collectives.
Des premiers échanges, il est apparu que penser l'avenir, en l'appréhendant par la seule comptabilité des chiffres, devient progressivement impossible. Que dans ce cas, la chance d'un supplément de vie partagé par un grand nombre peut rapidement apparaître comme une menace.
Sur ce sujet du vieillissement comme sur d'autres, la conviction est que l'approche économique est première dans la gestion d'un problème social.
Un espace de réflexion et de confrontation des idées à la réalité
Espace de réflexion, en même temps que de confrontation sur le thème de l'économie du vieillissement, l'Institut organise ses travaux sur la période 2006-2008 autour de quatre priorités de recherche :
Une problématique centrale :
1- Le grand âge et la prise en compte du projet de vie de chacun (ACP ou Approche Centrée sur la Personne)
Et trois axes :
1 - Nouvelles conceptions de l'habitat (individuel et collectif)
2 - Nouveaux comportements et nouvelles solidarités
3 - Stratégies industrielles (notamment la question de la coordination et de la tarification des services)
Prenant acte qu'un siècle après la description par Alois ALZHEIMER des effets des maladies dégénératives, l'impact socio-économique de ces pathologies n'a toujours pas été intégré par les décideurs, l'Institut a décidé privilégier ALZHEIMER dans les propositions issues de sa recherche.
L'objectif de l'Institut est de dégager des propositions concrètes à des problèmes récurrents liés au vieillissement. Les publications portent ces propositions. Une fois éditées, elles sont largement diffusées, mais de manière ciblée, et les propositions servent de base pour des actions de lobbying d'idées auprès des médias, des décideurs et plus généralement de l'opinion publique.
L'activité éditoriale de l'Institut se décompose en quatre types de publications :
- Le Rapport issu des échanges au sein d'un groupe de travail présidé par une personnalité qualifiée et coordonné par un rapporteur qui assure la rédaction finale,
- Le Dossier de type documentaire, organisant les textes les plus significatifs su un sujet donné.
L'Institut organise également seul ou en partenariat, des Conférences, autour d'un ou d'invité(s), expert(s) reconnu(s). Ces Conférences permettent de traiter, dans un cercle élargi par rapport au groupe de travail, des thèmes de recherche de l'Institut.
Au travers de son réseau de consultants, l'Institut peut également soutenir des projets de création ou de réorganisation initiés par les différents acteurs de l'économie du vieillissement (Collectivités, services publics, associations, réseaux,maisons de retraite, industriels, entreprises de services...). C'est aussi pour l'institut un moyen de relayer ses propositions.