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Cet espace est une selection faite par l’Institut des contributions des différents organismes et chercheurs en termes de diagnostic de la situation de l’Europe confrontée aujourdh’hui au phénomène majeur du vieillissement.

HSBC s’est associé à l’Université d’Oxford (jusqu’en 2008), puis à l’Institut Cicero, pour réaliser une étude annuelle sur les conséquences économiques et sociales de l’allongement de la vie. Il s’agit de la plus grande étude mondiale sur ce sujet, avec près de 20 000 personnes interrogées dans près de 20 pays chaque année sur des thématiques différentes, que l’on essaie de mettre en lumière.

En 2005, le premier volet de l’étude portait sur la perception de la retraite, faisant ressortir parmi les personnes interrogées une perception résolument positive ! En 2006, le second volet a souligné que les personnes étaient prêtes à travailler plus longtemps mais avec une certaine flexibilité (temps aménagé).
Parallèlement, des Directeurs de Ressources Humaines ont été interrogés et, en termes déclaratifs, ils semblaient prendre conscience que les seniors étaient une richesse. Pour eux, conserver les seniors au sein de l’entreprise avait une vraie valeur. Les études HSBC ont ainsi permis de constater que les seniors constituent l’ADN de l’entreprise. Dans un pays comme la France, où le taux d’emploi des seniors est extrêmement bas, c’est un point positif !
Dans le 3ème volet, HSBC a étudié la manière dont les seniors vivaient au sein de la société. L’étude a montré qu’ils étaient beaucoup plus actifs et productifs qu’on le pensait : ainsi les heures de bénévolat effectuées par les seniors en France représentaient 7,5 milliards d’euros, contre 14 milliards aux USA.
Nos seniors en France ont un apport en heures de bénévolat extrêmement important. Autre constat et pas de moindres, grâce à l’allongement de l’espérance de vie et aux progrès médicaux,  les septuagénaires d’aujourd’hui sont véritablement les quinquagénaires d’hier.
 
En 2008, l’étude montrait les craintes des individus face au vieillissement et ce qu’ils souhaitaient transmettre. A l’époque, la crainte première était la santé, et particulièrement la perte d’autonomie physique. Par ailleurs, et c’était une surprise plutôt encourageante, on a découvert que ce que les seniors souhaitaient transmettre en priorité était leurs valeurs (comme le sens de l’humour ou la conception de la vie par exemple) et non pas l’argent.
En 2009, nous avons essayé de mesurer les effets de la crise sur la préparation de la retraite. Celle-ci a eu un effet notable sur la consommation, mais nous n’avions pas anticipé le fait que la crise a aussi eu un effet sur la préparation de la retraite. De nombreux individus ont réduit leur épargne, voire totalement cessé d’épargner.
De plus, l’étude montrait qu’il y avait de vraies lacunes en matière de préparation à la retraite et de manière plus générale un déficit d’accès à l’information financière.
La dernière étude révèle un pessimisme croissant des Français vis-à-vis de leur retraite, ce qui peut en partie être expliqué par un facteur conjoncturel, dans la mesure où l’enquête a été menée tout de suite après le débat sur la retraite et juste avant le lancement du débat national sur la dépendance.
Les Français, et plus généralement les individus intérrogés dans les pays développés, sont pessimistes par rapport aux pays émergents qui pensent avoir une meilleure retraite que leurs parents. Dans les économies « matures » prédomine en effet un sentiment de dégradation des situations individuelles.
Cette étude montre la prise de conscience qui émerge face aux limites du système par répartition.  L’obligation pour les individus d’épargner prend toute son importance dans ce contexte.
 
Pourquoi ce pessimisme observé dans le dernier volet de l’étude est-il typiquement français ?
On voit dans d’autres études  (dont une réalisée par l’Institut BVA en janvier dernier auprès de 53 pays) que les Français sont champions du monde du pessimisme, plus encore que les Irakiens et les Afghans. En plus de cette inclination culturelle au pessimisme, le facteur conjoncturel à joué puisque comme je l’ai évoqué, cette étude a été réalisée après le débat sur les retraites et juste avant celui sur la dépendance. Cela a probablement généré un climat anxiogène.
Enfin, la France se distingue des pays émergents où l’avenir se présente sous de meilleurs auspices, avec une population jeune et un taux de croissance largement supérieur à celui des pays développés.
Il existe un décalage entre l’image qu’ont les Français de la retraite et la conception que les seniors sont une chance pour la France. Que peut-on faire pour rassurer les Français ?
On s’est aperçu que plus les individus préparaient leur retraite, et pas uniquement au niveau financier, mieux ils la vivaient. Et il ne faut pas omettre dans cette préparation la dimension sociale qui est prépondérante !
Plus de 50% des Français associent la retraite à la liberté. Mais pour cela, il faut être en forme et cela se prépare. Il faut également être capable de la financer et cela se prépare également. Epargner et s’entretenir physiquement et intellectuellement serait donc la combinaison permettant d’avoir une retraite sereine.
L’essentie

 

 

   
 

Alors que le ministre du Redressement industriel...

  veut lancer la filière de la «Silver Economy», le premier ministre demande au gouvernement d'utiliser des termes français, y compris pour les i...

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La "Silver Economy"...

... au service du bien vieillir, de la croissance économique et de la confiance en l’avenir

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L’âge première discrimination dans le monde du travail

Le Défenseur des Droits a publié le 4 janvier 2013 la sixième édition du baromètre sur la perception des discriminations dans le travail,

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Protection sociale et vieillissement au Japon

L’adaptation du système japonais de Sécurité Sociale au vieillissement massif de la population. Le vieillissement de la population, qui est main...

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Parents vieillissants, qu'allez-vous nous transmettre ?

Sauf à lui demander de se projeter dans dix ou vingt ans, ma génération - celle des quadras - ne se pose naturellement pas la question de la vieilless...

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Les seniors entrepreneurs sont oubliés par les politiques

Par Yann Le Galès le 27 avril 2012 8h34 Le Figaro Adnane Maâlaoui, Imen Safraou, Sylvaine Castellano, professeurs-chercheurs à ESG Management School ...

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HSBC s’est associé à l’Université d’Oxford (jusqu’en 2008), puis à l’Institut Cicero, pour réaliser une étude annuelle sur les conséquences économiques et sociales de l’allongement de la vie. Il s’agit de la plus grande étude mondiale sur ce sujet, avec près de 20 000 personnes interrogées dans près de 20 pays chaque année sur des thématiques différentes, que l’on essaie de mettre en lumière.

En 2005, le premier volet de l’étude portait sur la perception de la retraite, faisant ressortir parmi les personnes interrogées une perception résolument positive ! En 2006, le second volet a souligné que les personnes étaient prêtes à travailler plus longtemps mais avec une certaine flexibilité (temps aménagé).
Parallèlement, des Directeurs de Ressources Humaines ont été interrogés et, en termes déclaratifs, ils semblaient prendre conscience que les seniors étaient une richesse. Pour eux, conserver les seniors au sein de l’entreprise avait une vraie valeur. Les études HSBC ont ainsi permis de constater que les seniors constituent l’ADN de l’entreprise. Dans un pays comme la France, où le taux d’emploi des seniors est extrêmement bas, c’est un point positif !
Dans le 3ème volet, HSBC a étudié la manière dont les seniors vivaient au sein de la société. L’étude a montré qu’ils étaient beaucoup plus actifs et productifs qu’on le pensait : ainsi les heures de bénévolat effectuées par les seniors en France représentaient 7,5 milliards d’euros, contre 14 milliards aux USA.
Nos seniors en France ont un apport en heures de bénévolat extrêmement important. Autre constat et pas de moindres, grâce à l’allongement de l’espérance de vie et aux progrès médicaux,  les septuagénaires d’aujourd’hui sont véritablement les quinquagénaires d’hier.
 
En 2008, l’étude montrait les craintes des individus face au vieillissement et ce qu’ils souhaitaient transmettre. A l’époque, la crainte première était la santé, et particulièrement la perte d’autonomie physique. Par ailleurs, et c’était une surprise plutôt encourageante, on a découvert que ce que les seniors souhaitaient transmettre en priorité était leurs valeurs (comme le sens de l’humour ou la conception de la vie par exemple) et non pas l’argent.
En 2009, nous avons essayé de mesurer les effets de la crise sur la préparation de la retraite. Celle-ci a eu un effet notable sur la consommation, mais nous n’avions pas anticipé le fait que la crise a aussi eu un effet sur la préparation de la retraite. De nombreux individus ont réduit leur épargne, voire totalement cessé d’épargner.
De plus, l’étude montrait qu’il y avait de vraies lacunes en matière de préparation à la retraite et de manière plus générale un déficit d’accès à l’information financière.
La dernière étude révèle un pessimisme croissant des Français vis-à-vis de leur retraite, ce qui peut en partie être expliqué par un facteur conjoncturel, dans la mesure où l’enquête a été menée tout de suite après le débat sur la retraite et juste avant le lancement du débat national sur la dépendance.
Les Français, et plus généralement les individus intérrogés dans les pays développés, sont pessimistes par rapport aux pays émergents qui pensent avoir une meilleure retraite que leurs parents. Dans les économies « matures » prédomine en effet un sentiment de dégradation des situations individuelles.
Cette étude montre la prise de conscience qui émerge face aux limites du système par répartition.  L’obligation pour les individus d’épargner prend toute son importance dans ce contexte.
 
Pourquoi ce pessimisme observé dans le dernier volet de l’étude est-il typiquement français ?
On voit dans d’autres études  (dont une réalisée par l’Institut BVA en janvier dernier auprès de 53 pays) que les Français sont champions du monde du pessimisme, plus encore que les Irakiens et les Afghans. En plus de cette inclination culturelle au pessimisme, le facteur conjoncturel à joué puisque comme je l’ai évoqué, cette étude a été réalisée après le débat sur les retraites et juste avant celui sur la dépendance. Cela a probablement généré un climat anxiogène.
Enfin, la France se distingue des pays émergents où l’avenir se présente sous de meilleurs auspices, avec une population jeune et un taux de croissance largement supérieur à celui des pays développés.
Il existe un décalage entre l’image qu’ont les Français de la retraite et la conception que les seniors sont une chance pour la France. Que peut-on faire pour rassurer les Français ?
On s’est aperçu que plus les individus préparaient leur retraite, et pas uniquement au niveau financier, mieux ils la vivaient. Et il ne faut pas omettre dans cette préparation la dimension sociale qui est prépondérante !
Plus de 50% des Français associent la retraite à la liberté. Mais pour cela, il faut être en forme et cela se prépare. Il faut également être capable de la financer et cela se prépare également. Epargner et s’entretenir physiquement et intellectuellement serait donc la combinaison permettant d’avoir une retraite sereine.
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